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 Pardon ! Adieu !

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AuteurMessage
Akuma-hime

Akuma-hime


Nombre de messages : 325
Localisation : Dans le Manga-World en ange d'hide
Date d'inscription : 12/05/2006

Pardon ! Adieu ! Empty
MessageSujet: Pardon ! Adieu !   Pardon ! Adieu ! EmptyMer 5 Juil à 13:41

Auteur : Akuma-hime
Base : Dir en grey
Titre : Pardon ! Adieu !
Genre : One-shot
Disclaimer : Pas na moi, sauf une
Note : Ca m’est venu après un rêve, donc ça doit être un peu bizarre

Résumé : Une jeune fille pas encore majeur, délaisser et tout le toutim fugue de chez elle et va au Japon. Notre Kyô national pas méchant pour un sou(lol) la prend sous son aile, mais ...


Leila était assise sur le canapé de l’appart de Kyô. Celui-ci allait bientôt partir retrouver le reste de son groupe.
- T’es sur de ne pas vouloir venir ? lui demanda-t-il.
- Oui, oui, t’inquiètes pas, il va rien m’arriver de toute façon si je reste ici, répondit-elle.
- O.K. Bon à ce soir alors.
Au moment où il sortit, il fut retenu par la voix de sa protégée.
- Tu resteras comme tu es quoi qu’il arrive hein ?
- Heu... ben oui. Pourquoi ?
- Pour rien, vas y, tu vas être en retard.
Il sortit. Mais les dernières paroles de Leila résonnèrent en lui jusqu’à ce qu’il retrouve Kaoru. Il aurait voulu faire part de l’étrange attitude de Leila, mais ne pu s’y résoudre.
Le soir, en rentrant avec le reste de Dir en Grey, qui voulaient saluer Leila, ils trouvèrent l’appartement vide, vide de toute présence, de tout parfum, comme si l’air lui même avait décidé de partir le plus loin possible. Tout semblait mort. Kyô appela plusieurs fois la jeune fille, sans qu’aucune réponse ne lui vienne. Alors il commença à paniquer intérieurement. Toshiya partit voir dans la chambre de la disparu, et y trouva l’ordinateur, allumé sur une page word.
- Kyô ! Tu devrais venir voir !
[Amethyst]
Il arriva, avec les autres. Un long, très long texte apparu, écrit en rouge sur un fond noir. Une écriture difficile à déchiffrée, mais qui était celle que préférait Leila : Lucida Backletter. Die lit à voix haute.
- J’adore vraiment ce pays. Jamais je ne me suis sentit si sereine, en paix avec moi-même. Les gens y sont formidables. Depuis que je suis là je n’ai plus aucun souci. Mais je sais que je vais devoir partir. J’ai bientôt 18 ans, je vais être majeur pour le France, mais pas pour le Japon, il va donc essayer de me retrouver. J’avais tout perdu, tout ce qui me rendait malade. Maintenant, mes vomissements répétitifs, mes maux de ventre, migraines, saignements de gorge, oui je me remet à cracher continuellement du sang, tout ça est revenus et ne veut plus me lâcher. Je sais ce qui m’attend. Il me retrouvera, et alors on me coupera mes ailes noires, celles auxquelles je tenais, et tiens encore, tant. Si seulement ... si seulement je pouvais redevenir comme mes premiers jours au Japon et rester à jamais à cette époque où je n’avais plus ni crainte, ni envie suspect. Maintenant, tout est perdu. Mon visage joyeux et serein que je m’étais efforcée de créer et qui c’était révélé être le mien, a été piétiné, lacéré, déchiqueté par des griffes. « Crucify my love » est redevenue la chanson qui me correspond. Je me fait du mal en écoutant que ce genre de chanson, de musique, en lisant des choses tristes, ou alors, toujours en relation avec les vampires, la mort, Dieu, Satan... Mes mauvaises manies sont de retour, je ne peux presque plus boire d’eau. Je me remets à me mordre au sang, à m’abreuver de mon sang, le seul liquide qui étanche ma soif. Mais il m’en faut un autre, le mien n’a presque plus de goût. Est-ce cela devenir un vampire ? Dans ce cas, j’ai hâte d’achever cette transformation et de pouvoir boire, me soûler du sang de ceux qui m’ont rendu froide et suicidaire, dépressive. J’essaye tant bien que mal de le cacher à Kyô, mais Dieu seul sait à quel point c’est dure. J’ai tellement envie de lui faire part de mes craintes, mes peurs, mais si je le faisais, il serait aussi entraîné dans une chute sans fin. Kyô. Quand j’y réfléchie, c’est réellement LA personne qui m’a sortit de ma torpeur. J’aimerais tant le remercier, mais jamais je n’arriverais à prononcer ces mots qui sont symboles de soumission et de souffrance pour moi. Et les autres ? Ce sont les premières personnes à m’avoir accepté tel que je suis. Mais je sortais de ma dépression quand il m’ont vu pour le première fois, et maintenant, ils ne comprendront sûrement pas ma façon d’agir. J’ai l’impression que Dieu s’est jouer de moi, en me donnant un sursit dans mon malheur.
Ce pays, j’aimerais qu’il soit gardé de toute violence à l’avenir, qu’il garde son charme, sa paix, ses gens si généreux, mais également distant. Si distant, qu’ils ne pourront pas casser cette carapace noir charbon. J’ai mal, mal comme avant. Mon cœur que je n’ai jamais voulu accepter comme quelque chose faisant partit de moi se dessèche. Mon cerveau cherche toutes les solutions pour que j’arrive à m’en sortir. Mais rien ne vient. Je me tue moi-même à essayer de trouver un échappatoire. Mais c’est l’instinct, et malgré tout, malgré tous mes souhaits, je suis humaine et c’est pour ça que j’ai mal. Je ne pourrai ni être ange, ni démon. Je resterai dans les profondeurs de l’enfer à attendre mon heure pour des fautes que je n’ai jamais voulu commettre. Dans les profondeurs de l’enfer avec les autres créatures répugnantes que sont les humains. La vie, cette pauvre vie aurait été beaucoup plus douce si j’avais seulement su dire pardon aux gens que j’aime, sur le bon ton...
Cela fait quelques temps que je devient plus amer, plus froide, distante. Je ne compte plus le nombre de mots blessants que j’ai pu prononcer à des personnes que j’adorais. Les japonais ont tendance à tout prendre trop à cœur.
J’écrit mes dernière paroles, mes dernières pensées, mes derniers mots ce jour : le 10/07/2008. Je me suis finalement décidé à partir pour un long très long voyage. J’ai aussi décidé de t’ouvrir tout ce que je gardais au fond de moi, à toi Kyô, mais aussi à toi Kaoru, Toshiya, Die et bien sur, celui qui m’a immédiatement acceptée sans se poser la moindre questions, Shinya. Je ne sais pas comment j’ai été ces derniers mois. Je penses que l’écrire sera beaucoup plus facile que de le dire. Vous saurez vous même mettre la bonne intonation à ces mots. Je suis désolée. Pardon ! A tous ! Pour tout !
Est-ce normal que je pleure ? Sûrement la pluie grise du nuage au-dessus de ma tête qui s’abat sur moi pour me glacer d’avantage.
Je vous dit adieu. On ne se reverra plus jamais, mais j’ai vraiment été heureuse avec vous. Si seulement il n’avait pas existé ce type exécrable. Ce démon ! Je tairai le nom pour ne pas vous attirer d’ennuis.
Bonne continuation. Adieu
Leila-chan

[Forever love]
Die prononça les derniers mots dans un soupire. Malgré tout, il l’aimait bien, la petite Leila, comme tous ici présent. Personne ne comprenait ce qui arrivait. Tous la considérait comme une petite sœur.
Il était tard, et ils ne comprenaient toujours pas. Ils allumèrent la télé, pensant sans doute que cela remettrai leur esprit dans le bon sens. Et c’est ce qu’elle fit. Le visage de Leila, son nom, sa date de naissance, son origine... Tout était marqué là, pendant un court instant, sur l’écran indiquant tout les décès de la journée. Assassinée ! Son corps lacéré, déchiqueté par un couteau, faisait office de griffes, puis piétiné. Elle souriait, des larmes avaient coulées le long de ses joues blanches. L’écran montra un bout de papier qu’elle tenait fermement serré dans sa main ?
Pardon ! Ecrit en kanji, alors qu’elle n’y était jamais arrivée.

Shinya resta très longtemps devant le message d’adieu de Leila. C’est alors que des lettres apparurent à l’écran. Une multitude d’excuse. Tout cela se passa alors que les autres allaient chercher Shinya pour le ramener chez lui. Un ange aux ailes noires apparu, un grand sourire triste, faisant au revoir de la main, d’une manière maladroite et enfantine. Puis tout s’éteignit, pour ne jamais se rallumer.



Je ne me suis pas sentit le courage de relire, alors bon. Ecriver vos commentaires à la suite ....
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