Ce sujet n'avait pas inspiré grand monde dans le forum précédent, pourtant, ca peut etre marrant!
Pour le relancer, je recopie le premier passage d'un livre, début plutôt interressant : écrivons la suite!
Charlotte Bowen se dit qu'elle était morte. Ouvrant lees yeux, elle émergea au coeur du froid et des ténèbres. Le foird, elle "tait couchée dessus; ce froid évoquait celui de la terre toujours humide du bac à plante dans le jardin de sa mère où le robinet extérieur, en gouttant, dessinait une grosse tache verte. Quant aux ténèbres, elles était partout. L'obscurité pesait sur elle telle une épaisse couverture. Aussi Charlotte plissa-t-elle furieursement les yeux afin d'arracher à ce néant sans fond une forme susceptible de la rassurer, de lui prouver qu'elle n'était pas dans une tombe. Dans un premier temps, elle demeura immobile, évitant de remuer doigts ou orteils de peur de rencontrer les parois du cercueil, de peur de découvrir que c'était çà la mort, alors qu'elle s'était imaginé retrouver dans un chaud soleil, des saints et des anges jouant de la harpe assis sur des balançoires.
Charlotte tendit l'oreille, mais ne perçut aucun bruit. Elle renifla, mais ne sentit rien si ce n'est une odeur de moisi, proche de celle que dégagent les vieilles pierres moussues. Quand elle déglutit, un vague goût de pomme lui vint à la bouche. Ce parfum suffit à lui rendre la mémoire.
Le visage de l'ennemi, Elizabeth George
Alors, çà vous inspire?